1. |
La Parole
03:55
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Douleur de mes sœurs, amertume des femmes
Reprendre des couleurs, vaincre les drames
Le majeur levé, les jambes écartées
Toujours crier, protester, la langue déliée
La parole, la parole libre
La parole comme équilibre
Je suis la femme, je suis géant
Je suis en friche, je suis le temps
Pas encore terre, pourtant vivant
La puissance des mots, armées pour échanger
Sans tabous ni carcans, sans masques ni faux-semblants
Changer de perspective, sortir des dérives
Chercher l’altérité, le féminisme comme liberté
La parole, la parole libre
La parole comme équilibre
Je suis la femme, je suis géant
Je suis en friche, je suis le temps
Pas encore terre, pourtant vivant
La rue gronde, le ciel inonde
Des phrases dites, des phrases écrites,
Insolentes, déterminées, sentir les pavés sous nos pieds
Plus de mythes ni de victimes
Soyons sorcières, mères ou putains,
Soyons fières, douces et vulcains,
Soyons nous, choisissons enfin
La parole, la parole libre
La parole comme équilibre
Je suis la femme, je suis géant
Je suis en friche, je suis le temps
Pas encore terre, pourtant vivant
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2. |
Croule et dessoûle
03:51
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Croule et dessoûle dessous mes draps
Vois comme elle chaloupe, les yeux en soucoupe
Et sa coupe chienne, que cela ne tienne bon
Vois comme elle déhanche, sa robe de dimanche
Les seins en étrennes, que cela ne tienne bon
Croule et dessoûle dessous mes draps
Vois comme elle minaude, les mains en fraude
Et le sourire hyène, que cela ne tienne bon
Croule et dessoûle dessous mes draps
Vois comme elle délire, cette poupée de cire
Ses cheveux de reine, que cela ne tienne bon
Croule et dessoûle dessous mes draps
Vois comme elle se donne, ses fesses sont des pommes
C’est cela que j’aime, que cela ne tienne bon
Croule et dessoûle dessous mes draps
Vois comme elle ondule, ses yeux libellule
Et sa bouche mienne, que cela ne tienne bon
Croule et dessoûle dessous mes draps
Paroles par Mathilde Texier
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3. |
Maison-mère
04:18
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J’ai dans le cœur un courant d'air
J'ai tout le corps en marche arrière
Maison-mère, chambre à louer
Mais quel goût aura mon lait ?
Cloque en toc, coke en stock, dépasser la ligne
33, 34, 35,36,37,38,39,40,41,42 !
Je traîne ma gueule du lendemain, l'horloge arrive à ses fins
Je suis ronde, mais pour la fête
Je fais des comptes dans ma tête
J’ai dans le cœur un courant d'air
J'ai tout le corps en marche arrière
Maison-mère, chambre à louer
Mais quel goût aura mon lait ?
Se perdre dans les eaux troublées
Des années à nager presque âgée
Pousser, pousser, pousser, pousser l'idée
Ça y est on voit la tête du premier !
Mais nos pauses font que je n'ose, m'avouer ma joie, ma joie morose
La seule question que je me pose : à quand ?
J’ai dans le cœur un courant d'air
J'ai tout le corps en marche arrière
Maison-mère, chambre à louer
Mais quel goût aura mon lait ?
Pas de famille sans feu, celui sacré qui brûle en creux
Toujours raviver les braises, manger des fraises jusqu’au malaise !
Mes seins lourds ont roulé leurs bosses, mon corps n est plus un carrosse
Mais mes bras ont assez de force pour porter une armée de gosses !
J’ai dans le cœur un courant d'air
J'ai tout le corps en marche arrière
Maison-mère, chambre à louer
Mais quel goût aura mon lait ?
Dans le berceau d’illusion j'entends chanter les questions
Dodo, fais dodo, fais dodo ma raison
Mon cœur prendra sa décision !
J’ai dans le cœur un courant d'air
J'ai tout le corps en marche arrière
Maison-mère, chambre à louer
Mais quel goût aura mon lait ?
Paroles par Joséphine Lajeat
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4. |
Tout est calme
04:46
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Les morts nous protègent, nous surveillent, nous écoutent
Les morts nous raillent, nous apaisent, nous déroutent
Tout est calme
Du haut d’une colline, d'une montagne, d'un perchoir
Faire la sieste parmi les morts à la tombée du soir
Tout est calme
Des carreaux de toutes les couleurs, des photos des mots d’adieu
Squelettes de papier au vent en hommage aux aïeux
Tout est calme
Les morts nous protègent, nous surveillent, nous écoutent
Les morts nous raillent, nous apaisent, nous déroutent
Tout est calme
Pas besoin de dieu de chapelle
Juste un arbre un oiseau, des fleurs en plastique
Faire le vide un instant, le rendre élastique
Tout est calme
Les morts nous protègent, nous surveillent, nous écoutent
Les morts nous raillent, nous apaisent, nous déroutent
Tout est calme
Un ultime séjour, dernier amour
Retour à la terre, dernière clope, dernier verre
Dans les allées du cimetière
Tout est calme
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Automne Paris, France
Automne, c’est de la chanson, du rock, et du live tendre et enflammé. Dans la lignée des chansonniers, mais dans une version
contemporaine, Automne compose et jongle, avec les mots, avec la musique, avec un sens de l’épure rafraîchissant.
L’écrin ? Perry Léopard à la guitare & basse ; David Haddad à la guitare, basse, ukulélé et au mystérieux Pocket Piano ;
Thomas Gromb à la batterie & ukulélé.
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